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Sur les chemins du temps qui passe

(Bernard/Hervy/ADF-Musique)

1
Sur les chemins du temps qui passe
Comment chanter le temps qui dure ?
Ce temps de l’homme après la mort
N’est-il que silence et froidure ?
POUR TOI, SEIGNEUR, IL N’EST D’AUTOMNE
SANS CRAQUEMENTS NI FEUILLES MORTES.
DIS-NOUS LA MORT QUI FUT LA TIENNE
ET L’AU-DELÀ DE MORT HUMAINE.
2
As-tu rejoint nouvelle terre
Où le soleil est Dieu lui-même ?
Vois-tu renaître aux cieux nouveaux
Le souffle animant ta demeure ?
3
Raconte-nous l’autre versant,
L’éveil secret au Dieu vivant,
La vie qui monte et se répand,
Jeunesse au plein coeur des sarments.
4
Toi qui saisis le temps qui dure,
Laisse-nous croire au temps qui passe.
Il est au creux de nos hivers
Un feu qui déjà transfigure.
5
L’Esprit murmure sa chanson,
Printemps d’amour à déraison ;
L’espoir fleurit nos horizons
Quand Pâque envahit nos maisons.
6
Viendra la nuit d’errance folle
Et la vendange de nos heures.
Qui pourra boire aux derniers temps
Le vin des nouvelles aurores ?
7
Les arbres morts, les vieux sarments
Ressurgiront aux quatre vents ;
Dieu nous appelle à son levant
Pour vivre la joie de son temps.