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C'est toi, Dieu que j'ai chanté

(Richard/Studio SM)

1
L’éternité, il en fait un poème,
Où chaque année devient alexandrin.
De chaque jour, les saisons se souviennent.
Tant qu’il le veut, la nuit meurt au matin.
Au temps qu’il a jugé, il advient toute chose.
C’est que l’heure a sonné où justice paraît.
Quand son vent a semé et que la pluie arrose,
La terre se fait jardin dont la fleur est la paix.

REFRAIN
C’est Toi, Dieu que j’ai chanté,
Dieu que je chante,
Dieu que je chanterai.

2.
Il a lancé ce défi qui étonne
Maître et Berger aux mille et mille étoiles,
Comme un potier il pétrit et façonne
L’humanité comme une cathédrale.
Il veut toute la grandeur au plus beau de ses rêves
Et ce jusqu’à paraître et devoir s’effacer.
Il écrit "Liberté" au front de qui se lève.
Il offre un horizon à qui s’est arrêté.
3.
En tous les temps son amour est fidèle.
Et sur chacun son regard est posé.
Puisque tout homme est sa Bonne Nouvelle
Il ne s’accorde que le droit de l’aimer.
Il n’a que faire des lois qui tuent ou emprisonnent,
Se fait sourd aux puissants établis par le feu.
Il prend la vérité comme unique couronne,
Et la propose à qui veut devenir heureux.