1
Ils fuyaient, le coeur en berne,
La défaite de la croix.
Nous fuyons, le coeur en berne,
Fatigués de nos combats.
Mais tu viens sur notre route,
Inconnu surgi soudain.
Mais tu viens sur notre route,
Sans mépris pour nos chagrins.
2
Ils disaient : "La tombe est vide",
Comme on parle pour savoir.
Nous disons : "La tombe est vide",
Étincelle d’un espoir !
Et tu brûles nos tristesses,
Voyageur aux mots de feu.
Et tu brûles nos tristesses,
Messager de notre Dieu.
3
Ils voyaient le soir descendre,
Ils pressaient leur compagnon.
Nous voyons le soir descendre,
Nous ouvrons notre maison.
Tu partages notre table,
Pour donner le pain rompu.
Tu partages notre table,
Et nos yeux t’ont reconnu.
4
Se levant, le coeur en fête,
Ils allaient, bravant la nuit.
Levons-nous, le coeur en fête,
Pour rejoindre nos amis.
Qu’ils nous disent l’assurance
Qu’eux aussi t’ont rencontré.
Nous vivrons de ta présence,
Jésus Christ ressuscité.