Chantons en Eglise

Aïcha

Auteur : Jean-Claude Gianadda
Compositeur : Jean-Claude Gianadda
Editeur : Studio SM

REFRAIN
Il faisait toujours gris dans sa tête, c’est comme ça, allez savoir pourquoi
Aïcha, la petit’ môm’ des “Baumettes”, voulait voir le soleil, rien qu’une fois
Il faisait toujours gris dans sa tête, c’est comme ça, on ne se refait pas
Aïcha, la petit’ môm’ des “Baumettes”, voulait voir le soleil, rien qu’une fois

1
Pour une “rave” l’enfer via la seringue, pour un “crack” le sordide au quotidien
Pour un “shoot” un voyage de dingue, c’est peut-être, la faute au destin
Et c’est l’cercle infernal de la défonce, de postcure, en fugue, vol et prison
Une vie, une survie, qui s’enfonce, labyrinthe de la clochardisation

REFRAIN
Il faisait toujours gris dans sa tête, la galère, on ne la choisit pas
Aïcha, la petit’ môm’ des “Baumettes”, voulait voir le soleil, rien qu’une fois

2
Comment sortir, quand dehors le ciel pleure, boursouflure d’un bras trop piqué
Et toujours, dans la rue le “dealer…”, c’est la faute à la fatalité
Et d’hôtels minables, en squats sordides, et d’amours scratchés, en coup de “flip”
Quand elle vous tient cette “came” morbide, dites-moi comment sortir de ce mauvais clip

3
Mais un soir qu’elle avait trop de peine, un soir, à bout de tout, elle a mis
Un peu trop de soleil dans ses veines, et comme un grand soleil s’éteignit
Toutes les fleurs ont besoin de lumière, d’un reflet, d’un printemps qui s’éveille
Qu’il est dur le chemin qu’il faut faire, pour trouver en soi, le vrai soleil