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Ne ferme pas ta porte à l'étranger

(Colombier/ADF-Musique)

REFRAIN
Ne ferme pas ta porte à l’étranger
Tu risquerais de la fermer sur l’ange du Seigneur
Venu te visiter,
Sur l’ange du Seigneur, qui passe dans ta vie.
1
J’avais si faim quand j’ai frappé à ta porte,
Mais toi tu as gardé ton pain.
Tu t’es fermé au repas que moi j’apporte,
Celui qui fait ouvrir les mains.
J’avais froid dans le béton de ta ville,
Tu ne m’as pas fait entrer.
Et pourtant, c’est le feu de l’Évangile,
Que je voulais te donner.
2
J’étais si seul, tu m’as croisé sur la route,
Tu ne m’as même pas souri.
Pourtant je laisse à qui s’arrête et m’écoute
La joie qui jamais ne finit.
J’avais soif, mes lèvres étaient tellement sèches
Sous le soleil de midi.
C’est moi qui suis devenu l’eau fraîche,
Que tu cherchais pour ta vie.
3
J’étais blessé mais tu n’as pas su me prendre
Pour me conduire à l’hôpital.
Tu n’as pas vu que je cherchai à t’apprendre
Comment guérir ton propre mal.
Bien souvent tu m’enfermes à ta manière
Dans les murs de tes prisons.
Et c’est moi qui te sauve et te libère
En t’apprenant le pardon.
4
Mendiant d’amour, je suis venu sur la terre,
On m’a traité d’étranger.
Pourtant c’est moi qui ai fait de vous des frères.
En moi seul vous trouvez la paix.
Chaque jour, je me tiens à votre porte
Et je frappe pour entrer.
À celui qui veut ouvrir, moi j’apporte
Ma parole à partager.