1.
Souvent pour s’amuser où faire une expérience,
Ils se mettent en danger, souvent pour s’amuser,
Ils n’ont que douze ou treize ans.
Échange entre copains, gestes sans importance.
C’est la chute peu à peu, ils fuient même leur milieu
Et deviennent dépendants.
DÉPLIERAS-TU TES AILES,
TES AILES DE GÉANT ?
LES NUÉES SONT SI BELLES,
LE BLEU DU CIEL T’APPELLE
POUR EXISTER VRAIMENT.
REVIENS ! REVIENS ! ON T’ATTEND…
2.
Fumer, boire, trop marre, “exilés” de l’enfance.
Pour défier la vie, pour défier l’ennui
Et s’éclater vraiment.
Se prouver je n’sais quoi, enterrer l’innocence,
On se détruit soi-même, mais on le fait quand même,
On devient dépendant.
DÉPLIERAS-TU TES AILES,
TOI, L’ALBATROS PUISSANT?
DÉPLIERAS-TU TES AILES,
LE BLEU DU CIEL T’APPELLE
LÀ-HAUT DANS LES GRANDS VENTS.
REVIENS ! REVIENS ! ON T’ATTEND…
3.
Ça t’agace, je le sais, je te le redis quand même :
« Sache qu’à chaque instant, nous ici on t’attend »
« Aimez-moi, ou je meurs ! »
Tu ne peux pas savoir c’qu’on t’aime.
Demain, c’est maintenant, demain c’est imminent,
Et s’écrit au présent.
REVIENS ! REVIENS ! ON T’ATTEND…
4.
Et on s’envolera plus haut que les nuages.
On sentira la vie, on brisera l’ennui
Dans notre envol, je crois.
Chacun sera pour l’autre un paisible rivage ;
Tu rêvais d’être libre, je rêvais de revivre…
Et nous n’aurons plus froid.
DÉPLIERAS-TU TES AILES,
TES AILES DE GÉANT ?
LES NUÉES SONT SI BELLES,
LE BLEU DU CIEL T’APPELLE
POUR EXISTER VRAIMENT.
REVIENS ! REVIENS ! ON T’ATTEND…
POUR EXISTER VRAIMENT.