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Tu as pris le parti de l’homme

(Monnin/Sarrazin/Bayard)

1
Tu as pris le parti de l’homme,
ô Jésus, tournant son rêve en espérance !
Tu savais nos chemins perdus,
mais ton amour a fait confiance au coeur de l’homme.

TU N’AS JAMAIS FAILLI,
SEIGNEUR, À TA PAROLE !
TU N’AS JAMAIS FINI
DE NOUS AIMER TELS QUE NOUS SOMMES.

2
Tu as mis le couvert du pauvre,
sans compter, pour le festin et pour la fête !
Les mains libres, tu as risqué,
au rendez-vous de la misère, ta vie de pauvre.

3
Tu as dit qu’il n’est pas de faute sans pardon
pour qui s’expose à ta tendresse !
Et chacun réapprend son nom
dans la rencontre où la promesse délie sa faute.

4
Tu as vu l’espérance morte,
dans la nuit, abandonné et sans défense !
Mais la terre a donné son fruit
et dans la vie qui prit naissance, la mort est morte.