OÙ QUE TU SOIS, DANS QUELQUE ENDROIT
À L’HÔPITAL OÙ ÇA FAIT MAL AU QUOTIDIEN T’ES COMME RIEN
TU T’APERÇOIS ET TU LE VOIS
QU’IL FAUT DÉPASSER LE DESTIN ET ACCUEILLIR LE VRAI CHEMIN
1
Sans modestie, t’étais jolie, une étudiante intelligente
Pour ainsi payer ton loyer tu restais tard à travailler
Tout allait bien et puis soudain ton bel été s’est envolé
Dans cet amas de tôles rougies, lui ton ami qui s’est enfuit
2
Recommencer, se relever, rager de vivre, ne pas mourir
Rescapée dans la société, toujours obligée de lutter
Pour être « normal », c’est peu « banal », t’essuies les plâtres, tu dois te battre
Marcher à 20 ans sur deux roues « non ! » ça ne tient vraiment pas debout
3
Filles des rues ou « sans vertus » vous « sans valeurs » N’ayez plus peur
Recherchez dans la vérité, au fond du coeur le Vrai bonheur
Si dans ta chair tu vies l’enfer, redeviens « fière » sois solidaire
Fais remonter ta dignité au souffle de la liberté
OÙ QUE TU SOIS, DANS QUELQUE ENDROIT
À L’HÔPITAL, OÙ ÇA FAIT MAL OÙ DANS LA RUE, NUE, MÉCONNUE
TU T’APERÇOIS ET TU LE VOIS
QU’IL FAUT RENAÎTRE AU QUOTIDIEN POUR ACCUEILLIR LE VRAI CHEMIN...
... LE VRAI CHEMIN !