1
Là, tu t'avances tant bien que mal,
Dans ton fauteuil pas si banal,
Et ses deux roues tout en métal.
Dans un combat bien inégal,
Vivant ce défi abyssal,
Au quotidien phénoménal.
COMMENT FAIS-TU DANS TON MENTAL
QUAND CHAQUE JOUR EST MATINAL ?
COMMENT FAIS-TU POUR TON MORAL
QUAND CHAQUE JOUR EST SIDÉRAL ?
2
Là, ils t'avancent vers le local,
Ces travailleurs dit "du social",
Servants au coeur sacerdotal.
Cherchant sans fin l'original,
Te proposant, l'air magistral,
De vivre un temps fort amical.
COMMENT FAIS-TU, EN GÉNÉRAL,
QUAND TE MOUVOIR EST INFERNAL ?
COMMENT FAIS-TU QUAND MÉDICAL
RIME POUR TOI AVEC VITAL ?
3
Là, je m'avance à ton signal,
Comme un cadeau monumental,
Laissant tomber tout l'arsenal.
Et si pourtant le non verbal
Entre nous deux est festival,
Il est un tempo musical.
COMMENT FAIS-TU SUR CE CHEVAL,
CE COMPAGNON BIEN MONACAL ?
COMMENT FAIS-TU, SOUVENT JOVIAL,
VIVANT L'ESPOIR D'UN TEMPS PASCAL ?
4
Là, on s'avance tant bien que mal,
Osant défaire le bruit fatal,
De ce mépris si radical.
Dans un combat bien inégal,
Armés d'espoir sentimental,
De ce "tu peux", cet idéal.
COMMENT FAIT-ON QUAND C'EST SPÉCIAL,
QUAND AVEC TOI RIEN N'EST BANAL ?
COMMENT FAIT-ON, C'EST PRIMORDIAL,
POUR AVANCER TANT BIEN QUE MAL ?