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Prologue

(Jacob/De Courreges/ADF-Musique)

Avant les premières aurores,
Avant tous les commencements,
Vibre le vent.
Le temps ne compte pas encore,
Les mondes sont incandescents
Infiniment.
Quand la lumière fait genèse
Jean lave d’eaux et de soleil
Toutes les nuits.
Et ses paroles sont de braise
Tirant la vie de son sommeil.
L’aube blanchit.

Les coeurs aveugles à l’espérance
Sur des chemins vont en errant
Sans horizon,
Car ils n’ont pas saisi la chance
De donner jour à un printemps.
Morte saison !
Frères de Jean, fils des solstices
Ils sont nés au soleil levant
Source de vie,
Et dans les mains qui les unissent
Ils serrent un éternel présent.
Midi, minuit.

Quand la lumière vint aux hommes
Nous l’avons vue de nos yeux vue
Ici chez nous.
La terre est son nouveau royaume
Et nous sommes les bienvenus
Au rendez-vous.
Oui c’est ici que Dieu existe,
Verbe de chair, creux du désir,
Il est vivant.
Chaque homme est son propre baptiste
Prophète de son avenir,
Dieu maintenant.

Ceux qui ont cru en sa présence
Seront des christs ressuscités
Au seuil des cieux.
Par cette nouvelle naissance
Ils tutoieront l’éternité,
Ils verront Dieu.