1
Je suis l’argile sous les doigts
de ce potier qui m’a formé;
Mais son haleine au fond de moi
Devient mon chant de liberté
REFRAIN
ET SI MON SOUFFLE SE FAIT COURT,
J’IRAI QUAND MÊME JUSQU’À LA FÊTE:
ET SI MON SOUFFLE SE FAIT COURT,
L’ESPRIT M’ENTRAÎNERA POUR DANSER L’AMOUR.
2
Je suis cet arbre de ruisseau,
Bien défendu de la chaleur ;
Car les racines trouvent l’eau
Dans la parole du Seigneur.
3
Je suis la biche en plein midi
Cherchant la berge du torrent ;
Mais cette soif qui me poursuit
C’est le désir du Dieu vivant
4
Je suis la somme des combats
Des os qui jonchent nos vallons ;
Mais quand le vent se lèvera,
De nos tombeaux nous surgirons.
5
Je ne suis plus mon propre corps :
C’est au vivant que j’appartiens ;
Le premier né d’entre les morts
A pris mes membres pour les siens.
6
Je suis le monde qui gémit
Dans les douleurs d’enfantement ;
C’est le visage de son Fils
Que Dieu façonne au coeur du temps.
CODA
Je suis le monde qui gémit Dans ses douleurs d’enfantement
Je ne suis plus mon propre corps : C’est au vivant que j’appartiens.
Je suis la somme des combats, Des os qui jonchent nos vallons.
Je suis la biche en plein midi, Cherchant la berge du torrent.
Je suis cet arbre de ruisseau, Bien défendu de la chaleur.
Je suis l’argile sous les doigts, De ce potier qui m’a formé.
C’est le visage de son Fils, Que Dieu façonne au coeur du temps.