Quand Jésus mourait au calvaire
Rejeté par toute la terre
Debout la Vierge sa mère
Souffrait auprès de lui
Qui pourrait savoir la mesure
Des douleurs que votre âme endure
Ô mère alors qu'on torture
L'enfant qui est pris
Se peut-il que tant de souffrances
Ne nous laisse qu'indifférence,
Tandis que par nos offenses
Nous lui donnons la mort ?
Mais nos pauvres larmes humaines
Sont bien peu devant votre peine.
Que votre Fils nous obtienne
D'y joindre un vrai remords !
Pour qu'enfin l'amour nous engage
Et nous livre à lui davantage,
Gravez en nous ce visage
Que vous avez chéri.
Quand viendra notre heure dernière,
Nous aurons besoin d'une mère
Pour nous mener, de la terre,
En votre Paradis.