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Qu'il est precieux, ton amour

(AELF/Craven/Caecilia)

REFRAIN
Qu'il est précieux, ton amour, ô mon Dieu
En lui s'abritent les hommes.
1
C'est le péché qui parle au cœur de l'impie ;
Ses yeux ne voient pas que Dieu est terrible.
2
Il se voit d'un œil trop flatteur pour trouver et haïr sa faute ;
Il n'a que ruse et fraude à la bouche, il a perdu le sens du bien.
3
Il prépare en secret ses mauvais coups.
La route qu'il suit n'est pas celle du bien ; il ne renonce pas au mal.
4
Dans les cieux, seigneur, ton amour ; Jusqu'aux nues ta vérité !
Ta justice, une haute montagne, tes jugements, le grand abîme.
5
Tu sauves, Seigneur, l'homme et les bêtes :
Qu'il est précieux ton amour, ô mon Dieu !
À l'ombre de tes ailes, tu abrites les hommes :
Ils savourent les festins de ta maison ;
Aux torrents du paradis tu les abreuves.
6
En toi est la source de vie ;
Par ta lumière nous voyons la lumière.
7
Garde ton amour à ceux qui t'ont connu,
Ta justice à tous les hommes droits.
8
Que l'orgueilleux n'entre pas chez moi,
Que l'impie ne me jette pas dehors.
9
Voyez ils sont tombés, les malfaisants ;
Abattus, ils ne pourront se relever.