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Dans le feu qui ne consume pas

(Armand/Gelineau/Kinnor)

« Le Dieu de nos pères vient au-devant de nous. »
Dans le feu qui ne se consume pas,
« Celui-qui-est et qui habite le Buisson »
révèle au messager de la délivrance
les desseins de son Amour.
« J’ai vu la détresse de mon peuple. »
Proche est le temps du salut.
Le Livre est notre mémoire.
« Le Seigneur te pardonne toutes tes offenses. »
Nos pères, baptisés dans la mer et dans la nuée,
nourris de la manne venue du ciel,
abreuvés à la source de l’unique rocher,
nos pères, en Moïse, accueillaient déjà le Christ.
« Vous célébrerez son nom d’âge en âge. »
Pourquoi le massacre en Galilée ?
Pourquoi l’effondrement de la tour de Siloé ?
« Le Seigneur est tendresse et pitié. »
Grâce à la question qui brûle les lèvres,
Jésus, témoin de la patience du Père,
révèle aux pécheurs appelés à la vie,
l’urgence de la conversion.
« Le Dieu de nos pères est venu jusqu’à nous ! »