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Moi, je suis la vraie vigne

(Armand/Mazé/Kinnor)

« Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. »
À l’heure de la Pâque,
le Seigneur Dieu arrache d’Égypte un cep de choix.
Planté en terre de Promesse,
au chant du Bien-aimé il s’étend jusqu’à la mer.
« Celui qui est fidèle demeure en Dieu, et Dieu en lui. »
À l’heure de la Pâque, Jésus, Vigne véritable,
donne toute sa mesure à l’espérance
qui s’enivre d’un vin nouveau
aux saveurs de fidélité à l’Alliance.
« Moi, je suis la vraie Vigne ! »
Par la Parole du Fils,
le Père, vigneron aux mains qui sentent la genèse,
émonde les sarments chargés des fruits mûris au soleil de l’amour.
« Demeurez en moi, comme moi en vous. »
Parole du Père envoyée parmi nous,
le Fils donne corps à la vigne et la rend féconde.
« En dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. »
Les enfants bien-aimés ont pleine assurance.
Leurs coeurs, gorgés de la sève de l’Esprit,
demeurent fidèles à l’injonction d’amour
et font la gloire du Père.
« Moi, je suis la Vigne, et vous, les sarments. »